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- Style : Industriel
Le style industriel tient tête à toutes les tendances éphémères.... Meubles authentiques, fonctionnels et durables, matériaux bruts et patinés : zoom sur un style indémodable ! Le style industriel est emprunté au monde ouvrier du début du siècle dernier. Dans les usines industrielles, on a besoin de matériaux et de meubles robustes, qui résistent au temps et à l’assaut répété des machines. Les meubles et objets y sont surtout fonctionnels : lampes escamotables, tabouret d’études, établis.... Si ces meubles semblaient ne pas pouvoir trouver de place dans un intérieur, la tendance industrielle nous prouve le contraire depuis des décennies. Les établis deviennent des tables de salle à manger robustes, avec leur armature acier et leur plateau en bois, les tabourets trouvent place au bureau, les chaises sont revisitées avec une touche de couleur vive... Autrefois, on retrouvait essentiellement ce style dans les grands lofts s’apparentant à des usines spacieuses. Aujourd’hui, tout le monde peut rappeler chez soi l’industrie: la tuyauterie dans la salle de bains peut, par exemple, être apparente. Des poutres métalliques ou encore des verrières peuvent facilement être misent en avant et rap- peler les ateliers d’antan. " L’état d’esprit d’origine est simple: réutiliser, assembler, recycler, fabriquer à partir de ce que l’on a. " Les matériaux bruts sont inspirants : briques, acier, métal... Ils sont sobres et apportent une atmosphère assez froide. Le côté cosy et chaleureux est plutôt apporté par le bois ou le cuir des fauteuils style club ou d’un canapé qui affiche une patine lui donnant un côté vieilli et usé. L’état d’esprit d’origine est simple: réutiliser, assembler, recycler, fabriquer à partir de ce que l’on a. Ainsi, les fauteuils en cuir vintage sont les bienvenus, tout comme les chaises dépareillées.
- Inspiration : Ettore Sottsass
Du 13 octobre 2021 au 3 janvier 2022 s'est tenue au Centre Pompidou à Paris l'exposition "Ettore Sottsass, l'objet magique". Ettore Sottsass, 1917-2007 Tout au long du XX ème siècle, Ettore Sottsass fut un avant-gardiste. Il sort diplômé de l'école d'architecture de Turin en 1937. Il débute sa carrière en pleine après-guerre, la logique est la même aux quatre coins de l’Europe : reconstruire coûte que coûte rapidement et à moindre frais. Il se heurte aux contraintes matérielles et aux orientations politiques d’une Italie divisée. A défaut de pouvoir réaliser l’architecture de ses rêves, Sottsass va créer des objets. En 1947, il lance son agence de design à Milan. Ses débuts en design “Un paysage électronique” Il participe à la création d’Elea 9003, le premier ordinateur italien qu’il traite comme un « paysage électronique ». Il recevra le Compasso d’Or en 1959 et poursuivra l’expérience avec la création des machines, dont la Valentine. Le métier de designer relève de l’art et s’inscrit dans une philosophie du monde et de la vie. Il se sent proche du courant de l’Antidesign, dénonçant les perversions de la société de consommation. Lumière, couleur, imaginaire cohabiteront dans ses créations. Différents voyages l’inspirent. La Californie: le design industriel, la culture du pop art qui questionne la nouvelle socié- té de consommation, la spiritualité de la beat generation. L’Inde : il découvre les couleurs et la spiritualité qui permet d'intégrer la mort comme une réalité quotidienne. Il y puisera son inspiration pour réaliser sa série de "Céramiques des Ténèbres" et de "Céramiques des Lumières", qui ne sont plus seulement des objets usuels, mais des supports de méditation. La création du groupe Memphis “ Stuck inside of mobile with the Memphis blues again ” Le groupe Memphis semble être né un soir entre amis habités par la même fougue, sur un coin de table entre deux verres en chantant Dylan « Stuck inside of mobile with the Memphis blues again ». Ensemble, ils produiront des meubles aux énergies positives que chacun pourra interpréter selon son imagination comme la fameuse bibliothèque totémique « Carlton » ou la lampe « Tahiti » à la silhouette extravagante. Cette énième aventure avant-gardiste aura une durée de vie minime, Sottsass y mettra fin, désolé et impuissant face à ces « masses que l’on contraint à acheter » et ce système qui vise l’obsolescence de l’objet. Ironie du sort, aujourd’hui, un culte entoure les créations du groupe Memphis, devenu un style qui a le vent en poupe et inspire créateurs... et marques.
- Histoire du design : la Valentine
Objet novateur et emblématique des sixties, la Valentine est le symbole incontournable de son époque. Elle est sortie en 1969 le jour de la Saint-Valentin, d’où son nom, et a révolutionné, avec sa teinte vermillon, l’univers gris et monotone du bureau. Elle est légère et portative, équipée d’une poignée qui seule, dépasse de sa mallette de transport, un fourreau en plastique dur. Sa couleur vive répond aux couleurs acidulées du mobilier et des vêtements, tout en exploitant les nouvelles possibilités du moulage et de la déformation autorisées par ce matériau léger. “Machine antimachine.” La « machine antimachine », comme l’appelle Ettore Sottsass ne rencontre pas le succès escompté. Elle devient pourtant l'objet emblématique des 60’s : Brigitte Bardot s’affiche avec elle dans le film Les Femmes, de Jean Aurel (1969), David Bowie compose sur ses touches noires son tube planétaire Let’s Dance et, dans Orange Mécanique, Stanley Kubrick en dispose une dans la chambre de Malcolm McDowell.